Jean-Claude Cintas et Jacques Bugard, interviewés en 2006 par Marc Nino de TVFil78

  • il y a 12 ans
En 2005, le chantpoète Jean-Claude Cintas produisait le premier Cd du compositeur contemporain Jacques Bugard (1919-2006). Ils participent ici à une émission de Marc Nino sur TVFil78 et présentent leur projet. Ce premier album est constitué d’œuvres sacrées inédites du compositeur Jacques Bugard : « Stabat Mater Dolorosa », « Messe-Poème de Marie au Cénacle » et « L’aube de la résurrection ». Album enregistré avec Le Chœur Brasseur et le Quintette Anacrouse sous la direction d’Antoine Sebillotte (Chef de chœur, hautbois) et membre du quintette constitué de Elizabeth Dutrieux à la flûte traversière, Rémy Balestro à la clarinette, Marie Abdoun-Gondot au basson et Christophe Vellard au cor.
Lauréat du Conservatoire de Pau puis du Conservatoire National Supérieur de Paris, Jacques Bugard démarre à l’alto, une riche carrière d’interprète avec l’Orchestre de Paris dirigé par Charles Münch ainsi qu’avec les Concerts Lamoureux et les Concerts Colonne, explore le répertoire mondial et participe à la création des principales œuvres du XXè siècle.
Ce parcours n’est interrompu que par une captivité dont il parviendra à s’évader pendant la seconde guerre mondiale. Dès son retour de captivité, il entreprend des études d’écriture avec Simone Plé-Caussade au Conservatoire National Supérieur de Paris et se consacre alors à la composition, à la direction de chœur et d’orchestre, collaborant à la Maison de la Radio avec Yannis Xenakis, Claude Ballif, Bernard Mache et Luc Ferrari aux travaux de la Recherche Musicale créés par Pierre Schaeffer.
Il poursuit sa vocation de formateur à la tête du Conservatoire de Rabat, puis de celui d’Abidjan, de Pau et enfin du Conservatoire National de Région de Versailles.
Son œuvre très personnel est essentiellement consacré à la musique sacrée. Il compose de nombreux oratorios : « Le Retable d’Issenheim d’après Mathias Grünewald » ; « La Vie et les Miracles de Saint Martin » d’après les tapisseries flamandes de la Collégiale de Montpézat de Quercy ; « Le Chemin de la Croix de Paul Claudel » ; « Les Danses de Salomé »... Mais il compose aussi des œuvres de musique profane : des mélodies sur des poèmes de Pierre de Ronsard, Rabindranah Tagore, Pierre Emmanuel, Federico Garcia Lorca, Jean Tardieu, Roland Nadaus et de nombreuses œuvres instrumentales.

Recommandée