Egypte, Syrie : silence on tue !

  • il y a 12 ans
Après deux appels à manifester en faveur de la démocratie lancés sur les réseaux sociaux mais restés sans réponse, un rassemblement pacifique est organisé à Damas, capitale du pays, le 15 mars 2011. Le lendemain, des dissidents sont arrêtés. Le 18 mars, dans la ville de Deraa, des milliers de manifestants protestent contre l'arrestation et la torture d'adolescents qui avaient commis l'irréparable : copier sur les murs de la ville des slogans inspirés des révolutions tunisienne et égyptienne. Les moukhabarat (services de sécurité du pouvoir) répriment cette agitation bien inhabituelle dans le sang. Mais la répression ne met pas un terme aux troubles. Bien au contraire, la contestation s'étend dans le pays. Le 28 mars le gouvernement est remanié, et le 30, le président Bachar Al-Assad annonce des réformes. Mais le peuple syrien reste insensible aux promesses et les contestataires grossissent les rangs de la révolte, malgré les canons directement pointés sur la foule.