• il y a 8 mois
Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont fini par nommer la deuxième moitié d'un gouvernement un peu moins resserré qu'espéré, avec l'entrée de Nicole Belloubet à l'Éducation nationale à la place d'Amélie Oudéa-Castéra.

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Transcription
00:00 L'école, c'est ensuite un lieu d'émancipation par les savoirs.
00:06 Si nous voulons atteindre pour tous cet esprit critique dont Condorcet faisait l'éloge,
00:14 nous devons prendre acte de l'existant pour progresser ensemble.
00:19 Cela exige de la lucidité, bien entendu.
00:23 Les résultats des études PISA sont sans appel.
00:27 L'école française ne fonctionne pas de façon satisfaisante,
00:32 au moins pour 25 à 30 % des élèves de 15 ans qui ont des résultats insuffisants.
00:38 Pour évoluer, je m'appuierai bien entendu sur toutes les avancées actées par mes prédécesseurs que je salue ici.
00:47 Mais nous devons encore progresser,
00:50 notamment autour des savoirs fondamentaux dont l'insuffisante maîtrise fait obstacle
00:57 à l'acquisition de tous les autres savoirs essentiels à la construction d'une jeune personnalité.
01:03 Pour cela, il faut que certaines conditions soient réunies. J'en vois trois.
01:11 Nous devons tout faire pour mettre en place un système qui contribue à réduire les inégalités sociales,
01:20 qui refuse tout tri social et qui n'exclue pas les élèves par l'échec.
01:27 Ce ne sont certes que des mots, direz-vous, mais ensemble, de manière pragmatique,
01:34 en prenant en compte les préoccupations du terrain auxquelles je suis viscéralement attachée,
01:39 attachés, nous tenterons de transformer ces mots en réalité.

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