• l’année dernière
Après le carton face à Gibraltar (14-0), le sélectionneur de l'Equipe de France Didier Deschamps n'a pas masqué sa satisfaction de voir sa formation battre le record de la plus large victoire de l'histoire des Bleus.

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Transcription
00:00 Un plaisir supplémentaire. On en a déjà eu beaucoup mais on ne va pas s'en rassasier.
00:07 Déjà pour préparer ce match, au-delà du fait de le gagner, c'était de le gagner en jouant bien ou en jouant très bien.
00:18 C'est bien d'avoir fait les choses pour que ça soit très bien sur la première mi-temps et d'avoir continué.
00:25 Après, les joueurs m'ont interrogé pour savoir ce qu'était le record puisqu'en ayant 7 buts, ils ont su, ils ont fait ce qu'il fallait.
00:36 Largement dépassé d'ailleurs. Il ne faut pas banaliser, même si on avait une équipe sur le papier qui était faible, qui a été réduite à 10.
00:46 Mais on a tout fait pour que ce score soit aussi important. C'est l'ambition qu'il y a dans cette équipe aussi.
00:56 Au-delà du fait d'aller à travers cette victoire nous assurer des têtes de série à l'Euro, il y a toujours des exigences qui peuvent être plus élevées.
01:08 C'est bien que les joueurs relèvent ces défis quasiment à chaque fois.
01:17 Si il y a bien un mot dans le football en ce qui me concerne que je n'utilise jamais, c'est bien certitude.
01:24 Des convictions, oui, profondes sur la qualité, la capacité, le talent, l'état d'esprit qui amène à faire ce qu'on a fait jusqu'à maintenant.
01:35 Cette soirée est dans un contexte particulier de par l'adversaire et le fait qu'il soit réduit à 10 aussi.
01:43 Mais il faut apprécier. Chaque moment, chaque victoire, c'est des matchs tranquilles sur le banc où on prend beaucoup de plaisir.
01:54 Parce qu'on voit les joueurs qui en prennent aussi en faisant des choses avec beaucoup d'application.
02:01 Surtout dans ces matchs-là, après la qualité est là, mais c'est l'application.
02:07 On ne va pas construire sur ce match-là, mais c'est une étape où, évidemment, avec des records, des très beaux buts,
02:15 le triplé de Kylian, le premier but de Warren.
02:22 Je ne vais pas chercher des points négatifs. Le seul, évidemment, c'est la blessure de Warren.
02:32 Pas évident parce que forcément avec une défense à 3, Marcus aime bien avoir un petit peu d'espace aussi.
02:46 Il n'en avait pas, mais je lui ai demandé de rester un peu plus, Axel, pour fixer le fait qu'il ait marqué ce but.
02:55 Malheureusement, Antoine n'a pas pu conclure avec sa piche nette, mais ça remise en talonnade aussi.
03:06 C'est bien, il a eu plus de temps de jeu que sur pas mal des derniers matchs.
03:16 C'est dans ce sens-là aussi, par rapport à ce qui nous attend, comme je l'avais fait avant la Coupe du Monde.
03:24 Ça passe par du temps, des matchs, pour acquérir un peu plus d'expérience et d'habitude.
03:32 Maintenant, Kylian, au-delà de ce qu'il a fait, de ce qu'il est capable de faire, de mettre ce triplé, ce but,
03:42 parce qu'au-delà de la possibilité de lobber le gardien, il faut la mettre comme il faut et bien la doser aussi.
03:50 Il est totalement impliqué sur le terrain, bien évidemment, mais dans son rôle de capitaine aussi.
04:00 Ça le responsabilise vis-à-vis du groupe et il le fait parfaitement, bien secondé par Antoine aussi,
04:09 qui est là, à ses côtés, quand il y a des discussions à avoir en interne par rapport aux joueurs.
04:22 C'est toujours dans le bon sens. C'est un plus pour lui, mais comme je vous l'ai dit, ce n'est pas quelque chose qui lui pèse.
04:33 C'est normal qu'il ait ça, parce qu'il assume totalement cette fonction-là.

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