Pour la finale, j'enfile mon survêt' « Challenger »

  • l’année dernière
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Pour supporter les Bleus, il faut absolument ressortir la tenue mythique de 1984 signée Adidas.  Je regrette le temps où les marques de sport faisaient appel à nos meilleurs poètes pour rédiger leurs encarts publicitaires. C’était autrement plus beau que du Ernaux, plus soyeux qu’un édito de Rousseau et moins austère qu’un point-presse d’un obscur ministère. On savait écrire et enflammer le cœur des adolescents par des mots simples. Les slogans d’alors réveillaient nos sens, on invoquait des images champêtres, ça sentait le sous-bois et la chaleur d’un foyer aimant, une France pas du tout rance qui s’admirait et ne se reposait pas sur ses lauriers. Á la lecture de ces quelques lignes, on apercevait une biche par la fenêtre de notre HLM, le Concorde dans les airs mettait trois heures et quinze minutes pour rallier JFK Airport et nous espérions courir à la vitesse de Mach 2 sur les pelouses de banlieue. L’acte d’achat n’était pas moralisateur mais libérateur d’énergies. En 1984, Adidas prônait la douceur dans la victoire, le bien-être au service de la Nation, le confort dans l’effort, la sape dans les stades, la « Marseillaise » a cappella. Je souhaite qu’au baccalauréat, nos lycéens étudient ce tercet d’inspiration nervalienne dont subsistent quelques traces d’un surréalisme qui n’aurait pas déplu à Éluard. Il y a dans ces vers parfaits d’équilibre et de sensibilité, l’emphase et l’onde nostalgique, l’élan et la sérénité, la confiance dans notre modèle républicain et aussi une forme de cohésion apaisée. J’en pleure tellement cette époque semble lointaine. Si Jacques Prévert n’était pas mort en 1977, il en aurait certainement fait une chanson populaire. Sardou ou Mort Shuman auraient été des interprètes merveilleux, capables de donner à ce refrain suffisamment de puissance et de gloire pour animer tout un peuple. Écoutez et laissez-vous porter par cette vague, cette flamme intérieure : « Tout en velours, beau comme le daim ; souple et ultra-doux, tonique et confortable ; taillé pour le bien-être de tous ». Après avoir lu ça, vous imploriez vos parents de vous offrir ce survêtement existant en sept coloris et parfois plastronné d’un coq brodé. Son prix élevé, plus de 600 francs, était à la hauteur de vos

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