Qui est Lise Klaveness, la Norvégienne qui a ouvertement critiqué le Mondial de foot au Qatar
- il y a 2 ans
Qui est Lise Klaveness, la Norvégienne qui a ouvertement critiqué le Mondial de foot au Qatar
La Norvège ne sera pas à la Coupe du monde de football 2022 au Qatar mais cela ne l’empêche pas de mettre les pieds dans le plat. En plein congrès de la Fifa, la fédération internationale, devant tous les hauts dirigeants de l’instance et les représentants du football mondial, Lise Klaveness s’est fendue d’un discours pour le moins engagé, jeudi 31 mars 2022. Invitée comme chacun à prendre la parole à l’issue de la séance, la présidente de la fédération norvégienne, 40 ans, a saisi l’opportunité de monter sur l’estrade et de faire passer son message. « En 2010, la Coupe du monde a été attribuée par la Fifa de manière inacceptable avec des conséquences inacceptables », a-t-elle dans un premier temps lancé à Doha, capitale du Qatar.
Une saillie verbale qui faisait inévitablement référence aux milliers de travailleurs migrants qui seraient morts sur les chantiers de construction des stades, en raison entre autres des fortes chaleurs, de chutes et d’insuffisances cardiaques. L’ex-internationale norvégienne, finaliste de l’Euro en 2005, et joueuse professionnelle dans son pays ne s’est pas arrêtée là et a exposé un à un ses griefs contre le Qatar, pays où le respect des droits de l’Homme pose grandement question.
Pour elle, c’est une question de principes. Titulaire d’un master en droit, elle a travaillé en tant qu’avocate, adjointe à la Cour de district d’Oslo et conseillère spéciale pour la Banque nationale norvégienne. Elle s’est spécialisée dans le droit du travail et a ainsi été confrontée à des litiges entre des clubs de football et leurs employés.
L’ancienne joueuse offensive s’est notamment engagée auprès de la cause des entraîneurs licenciés de manière abusive afin de préserver leurs droits. Une situation relativement semblable, dans des fonctions toutefois différentes, qu’elle avait vécue dans la foulée du Mondial féminin en Chine.
Bjarne Berntsen, son sélectionneur, lui avait signifié au détour d’un hall d’aéroport qu’elle n’était plus indispensable à l’équipe. La méthode avait provoqué un vaste tollé, suscitant l’indignation des joueuses et précipitant la retraite internationale de Lise Klaveness, laquelle en est finalement sortie à la nomination d’Eli Landsem en tant que sélectionneuse, deux ans plus tard.
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Une saillie verbale qui faisait inévitablement référence aux milliers de travailleurs migrants qui seraient morts sur les chantiers de construction des stades, en raison entre autres des fortes chaleurs, de chutes et d’insuffisances cardiaques. L’ex-internationale norvégienne, finaliste de l’Euro en 2005, et joueuse professionnelle dans son pays ne s’est pas arrêtée là et a exposé un à un ses griefs contre le Qatar, pays où le respect des droits de l’Homme pose grandement question.
Pour elle, c’est une question de principes. Titulaire d’un master en droit, elle a travaillé en tant qu’avocate, adjointe à la Cour de district d’Oslo et conseillère spéciale pour la Banque nationale norvégienne. Elle s’est spécialisée dans le droit du travail et a ainsi été confrontée à des litiges entre des clubs de football et leurs employés.
L’ancienne joueuse offensive s’est notamment engagée auprès de la cause des entraîneurs licenciés de manière abusive afin de préserver leurs droits. Une situation relativement semblable, dans des fonctions toutefois différentes, qu’elle avait vécue dans la foulée du Mondial féminin en Chine.
Bjarne Berntsen, son sélectionneur, lui avait signifié au détour d’un hall d’aéroport qu’elle n’était plus indispensable à l’équipe. La méthode avait provoqué un vaste tollé, suscitant l’indignation des joueuses et précipitant la retraite internationale de Lise Klaveness, laquelle en est finalement sortie à la nomination d’Eli Landsem en tant que sélectionneuse, deux ans plus tard.
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