Dior 75 ans : sa boutique mythique fait peau neuve, visite exclusive
- il y a 2 ans
À l'occasion de son 75e anniversaire, la prestigieuse maison de couture a fait de son adresse historique sa plus grande boutique de luxe. Ma tournée photo...
#75ans #Dior #boutiquemythique
À l'occasion de son 75e anniversaire, la prestigieuse maison de couture fait de son adresse historique sa plus grande boutique de luxe. Découvrez les mystérieuses photos du 30 avenue Montaigne, qui a rouvert le 6 mars après 2 ans de travaux, et une interview de Pietro Beccari, PDG de Dior depuis 2018.
Avant que Covid ne le contienne, le nomade de 54 ans Pietro Beccari pilotait en moyenne 200 avions par an. Aussi superstitieux que soit Christian Dior, il rejette sa vie par un multiple de 3 : père de trois filles, qui se lève à 6h30 tous les matins et dont le bureau doit être au troisième étage, quelle que soit l'adresse. Ces derniers temps, du fait du transfert du siège social et du travail, il s'est changé comme une chemise... Dior. Dans un immeuble des Champs-Élysées qu'il occupait temporairement, deux protecteurs du Dharma et un scarabée porte-bonheur étaient alignés sur une grande table, avec des souvenirs alignés autour de lui comme une boussole. Un rare « compliment fou » Erasmus, un ballon signé Messi, une photo de sa femme Elizabeth rencontrée à l'école primaire, un message amical de Karl Lagerfeld, qui lui manque tant, et un autre de l'artiste. Un Murakami Takashi : « Chaque fois que je te vois, Pietro, tu es toujours plein d'énergie, et je suis toujours touché par ton sourire..."
A lire aussi : Christian Dior : Quand Paris Match dresse le portrait de créateurs de rêve
C'est un homme au visage léger et au sourire léger qui nous a accueillis en quelques mots, nous a présenté fièrement ce projet fou, et il a finalement été réalisé. Il admet que ses parents n'ont jamais vraiment quitté leur campagne italienne et qu'ils ne savaient pas quel était son travail. "Mais tu ne vas pas tout casser", émue par sa mère de 80 ans, invitée au dernier défilé haute couture avant la destruction du 30 avenue Montaigne. Si elle pouvait revenir les voir, elle comprendrait sans doute mieux ce que faisait Pietro Beccari. Il a réalisé son rêve.
Match parisien. Derrière la façade ancienne de la marque Dior, vous inaugurez un espace brandé de 4 300 mètres carrés. Entre mall et flagship, comment définissez-vous ce lieu ?
Pietro Becari. C'est un territoire qui a été conçu pour être un rêve dès le début, un lieu qui est un symbole de notre ADN. Lorsque M. Dior fonde sa maison de couture en 1946, à la fin de la guerre, au milieu du chaos de la dévastation, il veut envoyer un signal fort pour tourner la page d'un temps de misère qui le touche directement.
#75ans #Dior #boutiquemythique
À l'occasion de son 75e anniversaire, la prestigieuse maison de couture fait de son adresse historique sa plus grande boutique de luxe. Découvrez les mystérieuses photos du 30 avenue Montaigne, qui a rouvert le 6 mars après 2 ans de travaux, et une interview de Pietro Beccari, PDG de Dior depuis 2018.
Avant que Covid ne le contienne, le nomade de 54 ans Pietro Beccari pilotait en moyenne 200 avions par an. Aussi superstitieux que soit Christian Dior, il rejette sa vie par un multiple de 3 : père de trois filles, qui se lève à 6h30 tous les matins et dont le bureau doit être au troisième étage, quelle que soit l'adresse. Ces derniers temps, du fait du transfert du siège social et du travail, il s'est changé comme une chemise... Dior. Dans un immeuble des Champs-Élysées qu'il occupait temporairement, deux protecteurs du Dharma et un scarabée porte-bonheur étaient alignés sur une grande table, avec des souvenirs alignés autour de lui comme une boussole. Un rare « compliment fou » Erasmus, un ballon signé Messi, une photo de sa femme Elizabeth rencontrée à l'école primaire, un message amical de Karl Lagerfeld, qui lui manque tant, et un autre de l'artiste. Un Murakami Takashi : « Chaque fois que je te vois, Pietro, tu es toujours plein d'énergie, et je suis toujours touché par ton sourire..."
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C'est un homme au visage léger et au sourire léger qui nous a accueillis en quelques mots, nous a présenté fièrement ce projet fou, et il a finalement été réalisé. Il admet que ses parents n'ont jamais vraiment quitté leur campagne italienne et qu'ils ne savaient pas quel était son travail. "Mais tu ne vas pas tout casser", émue par sa mère de 80 ans, invitée au dernier défilé haute couture avant la destruction du 30 avenue Montaigne. Si elle pouvait revenir les voir, elle comprendrait sans doute mieux ce que faisait Pietro Beccari. Il a réalisé son rêve.
Match parisien. Derrière la façade ancienne de la marque Dior, vous inaugurez un espace brandé de 4 300 mètres carrés. Entre mall et flagship, comment définissez-vous ce lieu ?
Pietro Becari. C'est un territoire qui a été conçu pour être un rêve dès le début, un lieu qui est un symbole de notre ADN. Lorsque M. Dior fonde sa maison de couture en 1946, à la fin de la guerre, au milieu du chaos de la dévastation, il veut envoyer un signal fort pour tourner la page d'un temps de misère qui le touche directement.