Petit piaf

je pose mon decors, pour vous divertir
juste quelques accords, pas dur a retenir
des paroles alors, vous me voyez venir
ma guitare m' appelle, emprisonnée de son etuie
je cours vers elle, décidé d' lui sauver la vie
reconaissance eternelle, du moins a ce qu'elle me dit

je couche mes mots, sur une feuille jaunie
avec prudence, je les ai bien choisis
il siffle l'oiseau, moi je lui sourie
avec élégance je le remercie
petit piaf tu m' as fait rêver
du coup j'te dedis ces couplets
manque d'inspiration, je file a la plage
fixe mon attention, sur ce beau paysage
mon imagination, ce perd dans ce rivage
je vois des sirènes, m'appellent pour un long voyage
l'une s'appelle Irène, je l"embrasse avec rage
là ou ily a de la gène, le plaisir reste en cage

j'ai r'ouvert les yeux, flottant dans la mer
et la au milieu, perdu je ne voyais plus la terre
regardant aux cieux, un oiseau me sourit
avec nonchalence , et puis repartit
petit piaf tu m' as abandonné
du coup un jour je te tuerais
la tete pleine de vide, rien a en tirer
rapidement décide, plutot d'escalader
les hauteurs rigides, d'une montagne escarpée
espérant retrouver, mes rimes par ici
arrivant au sommet, je tombe sur le yeti
qui chantait mes chansons, en buvant du whisky

juste apres une ravale, il avait disparu
en laissant en aval, mes rimes perdues
en suivant l'animal, l'oiseau m'apparut
avec pertinance, il me fit dessus
petit piaf tu l' as fais expres
du coup je vais te plumer
il me reste juste, un dernier couplet
des mots qu'on ajuste, pour bien terminer
je vous previens c'est injuste ce qui va se passer
vous l'avez compris il l'a bien cherché
armé de mon fusil, je l'ai déniché
perché sur sa vie, j en ai eu pitié

j ai rouvert les yeux, il s est envollé
avec inprudence, je me suis retourné
il siffle l'oiseau, moi je suis lui sourie
avec arogance, beni mes habits
petit piaf tu m'as encore gagné
ce qui prouve que le petit peut battre le grand beunet