Ils dépouillaient des homosexuels rencontrés sur Grindr : deux mineurs mis en examen
- il y a 5 ans
Deux mineurs qui donnaient rendez-vous à des hommes homosexuels via l'application de rencontre Grindr pour les dépouiller ont été mis en examen jeudi soir, a-t-on appris ce vendredi auprès du parquet de Créteil (Val-de-Marne).
Deux mineurs de région parisienne donnaient rendez-vous à des homosexuels pour les agresser et leur voler portables, bijoux et argent liquide. Agés de 17 ans, ils ont été mis en examen pour extorsion commise en raison de l'orientation sexuelle de la victime, et ont été placés en détention provisoire, selon le parquet de Créteil.
Fin mars et début avril, ils se sont créé des profils sur l'application dédiée aux homosexuels Grindr, où ils donnaient rendez-vous à des hommes dans le Val-de-Marne, principalement à Choisy-le-Roi. Ils agressaient leurs victimes dans la rue, les frappant parfois à coups de bâtons, et leur dérobaient téléphones portables, bijoux, et argent liquide, a expliqué une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.
Quatre victimes ont pour l'heure été recensées. Mardi, la dernière a résisté et réussi à prendre la fuite, et prévenu la police. Les deux jeunes ont été interpellés quelques heures plus tard.
En garde à vue, ils ont parlé de « motivation financière » mais n'ont pas expliqué pourquoi ils ciblaient spécifiquement des homosexuels.
Deux mineurs de région parisienne donnaient rendez-vous à des homosexuels pour les agresser et leur voler portables, bijoux et argent liquide. Agés de 17 ans, ils ont été mis en examen pour extorsion commise en raison de l'orientation sexuelle de la victime, et ont été placés en détention provisoire, selon le parquet de Créteil.
Fin mars et début avril, ils se sont créé des profils sur l'application dédiée aux homosexuels Grindr, où ils donnaient rendez-vous à des hommes dans le Val-de-Marne, principalement à Choisy-le-Roi. Ils agressaient leurs victimes dans la rue, les frappant parfois à coups de bâtons, et leur dérobaient téléphones portables, bijoux, et argent liquide, a expliqué une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.
Quatre victimes ont pour l'heure été recensées. Mardi, la dernière a résisté et réussi à prendre la fuite, et prévenu la police. Les deux jeunes ont été interpellés quelques heures plus tard.
En garde à vue, ils ont parlé de « motivation financière » mais n'ont pas expliqué pourquoi ils ciblaient spécifiquement des homosexuels.