La haute performance de nouvelle génération « scène naturelle planétaire et Asteroid Production desservices » ou le logiciel Pangu de l' ESA permet de tester en temps réel des deux algorithmes d'atterrissage et de matériel. 

« Entrée, la descente et l' atterrissage » sur un corps planétaire est un mouvement extrêmement risqué: décélérer à partir des vitesses orbitales de plusieurs kilomètres par seconde à zéro, au bon moment pour mettre bas doucement sur une surface inconnue, tout en évitant des cratères, des rochers et d' autres risques imprévisibles.

Mais Pangu peut générer des images réalistes des planètes et des astéroïdes sur une base en temps réel, comme si l' approche d' un site d'atterrissage lors d' une mission réelle. Cela permet de tester des algorithmes d'atterrissage, ou microprocesseurs dédiés ou des caméras entières d'atterrissage ou tout autre matériel « dans la boucle » - branché directement dans la simulation - ou exécuter des milliers de simulations une après l'autre sur une base « Monte Carlo », pour tester tous éventualités.

On voit ici une recréation Pangu de l'approche du rover de Mars Curiosity sur Mars, en utilisant la télémétrie d' origine, puis une vue sur  lune Phobos.

Il est suivi par la rencontre de la sonde japonaise Hayabusa avec Itokawa jonché d' astéroïdes proches de la Terre, et enfin une base télémétrie du champ de vision de la mission New Horizons comme il a effectué son survol rapide de Pluton.

Cette nouvelle génération de Pangu a été développé pour l' ESA par l'Université de Dundee en Ecosse.