La Bourgogne, par Jean-Robert Pitte
  • il y a 7 ans
Interview du 7 mai 2015.
Si la France n’a pas encore rejoint le Nicaragua en terme de rayonnement international, c’est grâce à des serviteurs de l’excellence comme le géographe Jean-Robert Pitte qui a dû céder sa place de primus inter pares à la Sorbonne pour cause de crime d’élitisme face aux Nouveaux Huns qui veulent supprimer le grec et le latin. Un Dictionnaire amoureux de la Bourgogne écrit avec les papilles autant qu’avec la plume.

Voici son programme :

3 madeleines :
- Hymne à la Nuit d’après Rameau (Petits chanteurs de Lambres lez Douai à Lecelles, 2009, sur Youtube).
- A pacsirta (L’alouette), mélodie tsigane hongroise très célèbre, interprétée au cymbalum, violon et hautbois (par exemple par l’excellent groupe hongrois Pannon Zenekar Dinicu)
- Air de Figaro, du Barbier de Séville de Rossini.

4 morceaux classiques :
- Rorate, Introït grégorien du IVe dimanche de l’Avent (bonnes interprétations en voix de tête : abbaye Sainte-Marie des Deux Montagnes, srlouiseosb.wifeo.com ou Solesmes. Sinon, le Salve Regina de Cîteaux, composé en Bourgogne il y a 8 ou 9 siècles.
- Pie Jesu du Requiem de Gabriel Fauré (par Barbara Hendricks).
- Un bel di vedremo, de Madame Butterfly de Puccini (par Callas).
- Une chanson à boire, au choix : Dans la vigne à Claudine, ou Mon verre par les Cadets de Bourgogne (Clos de Vougeot) ; Deux ou trois couplets de La Romanée-Conti d’Anne Sylvestre.

Jean-Robert Pitte (géographe, ex-directeur de la Sorbonne), "Dictionnaire amoureux de la Bourgogne".
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