PARVATHY BAUL ET MEHDI NASSOULI– POÉSIE MYSTIQUE ITINÉRANTE DES BAULS AUX GNAWAS – INDE ET MAROC

  • il y a 8 ans
Dans le cadre du documentaire sur le Festival de Musiques Sacrées de Fès 2016 réalisé par Romain Philippe POMEDIO

Images Sarah-Mei CHAN, Léo SCALCO.

PARVATHY BAUL ET MEHDI NASSOULI– POÉSIE MYSTIQUE ITINÉRANTE, DES BAULS AUX GNAWAS – INDE ET MAROC
Nuit de la Médina II
« Dis-moi le fou,
Que cherches-tu sur les chemins du monde ?
Regarde dans ta chambre et tu y trouveras le joyau. (…)
Le même jeu cosmique se joue dans le corps humain,
Comme la lune se cache derrière les nuages.
Se connaître soi-même, c’est cela prier.
Celui qui connaît l’Invisible, dit Lalan,
Il sait où aller. »
Fakir Lalan Shah

Dans l’espace, la poétesse Parvathy Baul tournoie le bras tendu vers le ciel, prise dans la spirale du vent libre de l’esprit. Elle projette sa présence aux vertus quasi médicinales en déclamant une poésie mystique équivoque. Elle est telle une enchanteresse surgie d’un autre monde.
Le jeune Mehdi Nassouli affirme quant à lui son héritage gnawa qu’il sait parfaitement habiter d’une grande inspiration musicale.
Les Bauls (du sanscrit vatul, littéralement « fou », ivre d’aspiration divine) sont les derniers grands nomades mystiques du monde, entre ciel et terre, entre extase poétique et réalité charnelle, ils dansent. Ils ne sont pas loin des Gnawas et de leurs univers dont les racines plongent encore dans les transes d’une Afrique ancestrale… Rencontre au sommet.