Buzz : En 1976, quand Roger Gicquel ne comprenait rien au tout premier passage à l'heure d'été !

  • il y a 8 ans
Il y a quarante ans, le 27 mars 1976, la France vivait son tout premier changement horaire saisonnier. Et le présentateur du journal, Roger Gicquel, n'y comprenait pas grand chose...

A vos montres, horloges, pendules... Ce dimanche 27 mars 2016, à 2 heures du matin, il vous faudra avancer d'une heure la petite aiguille, pour le traditionnel passage à l'heure d'été. Quarante ans que cela dure ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'à l'époque, les Français n'y comprenaient pas grand chose. Et ce n'est sans doute pas le célèbre présentateur du journal télévisé, Roger Gicquel, qui allait les sortir de ce pétrin intellectuel.

"Tout le week-end, l'actualité sera branchée sur le cadran électrique — ou non — qui vous fera vivre dimanche une journée de 23 heures, mais qui, finalement, ne gagnera pas grand chose sur le temps que nous avons à vivre, ni sur ce que nous faisons du temps que nous vivons", attaquait Roger Gicquel, le 26 mars 1976.

"Je n'y comprends rien !" !

"Que va-t-il se passe en fait ? Dimanche, quand vous dormirez, à 1 heure du matin, il sera brusquement 2 heures du matin. Si vous regardez votre montre en dormant, vous aurez perdu une heure de sommeil. Et si vous ne la regardez pas, ce sera comme d'habitude, ni plus ni moins", poursuit-il. Quand on essaie de m'expliquer ça à moi, c'est un peu comme quand on veut me faire comprendre les liens de parenté entre la petite-cousine de la nièce de la tante Berthe, et l'oncle du cousin Isidore qui s'était marié en secondes noces avec le troisième enfant né d'un troisième lit de la grand-mère du premier nommé : je n'y comprends rien !"

"Mais bon, cela dit, ajouait-il en conclusion du reportage, ne manifestons pas une mauvaise humeur ou une mauvaise foi tout à fait inutile à propos de ce changement d'heure. Beaucoup diront les avantages de l'heure du soleil, comme pendant mon enfance en Bretagne, et surtout, il apparaît clairement que les ouvriers et les employés qui rentrent chez eux — bref tous les gens au travail —, pourront profiter des longues soirées d'été, notamment pour faire du sport. Ah ! Voilà un avantage en effet..."

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