FARID EL ATRACH-BOUTOUAMAR ALA RASS WA ALA AIN

  • il y a 16 ans
Le succès cinématographique de Farid continue en compagnie d'autres stars féminines, dont il tombe toujours amoureux. Il tient toujours le rôle du chanteur triste et sentimental ; il garde le même le nom à travers ses films : Wahid (solitaire). Le succès de ses films ne tient que très peu au scénario, mais plutôt à la performance musicale de Farid et à la force de sa poésie qui parle au cœur des spectateurs arabes. Il compose des chansons très profondes, dont les plus célèbres sont Ar-Rabi (Le printemps), Awell Hamsah (premier murmure), Tutah and Raqsitil Gamal (deux pièces musicales). Certains de ses succès plus populaires et moins chargés, comme Noura Noura ou Gamil Gamal, Leyla ou Hallet layali sont toujours appréciés. Il chante le nationalisme avec Boussat El-Rih.
En 1952, juste avant le coup d'État qui renverse le roi Farouk Ier d'Égypte, Farid s'éprend de la reine. Après l'exil du roi et son divorce, elle retourne en Égypte pour y vivre une histoire d'amour mouvementé avec Farid. Sa famille n'accepte pas le chanteur, pour des raisons politiques principalement. À leur séparation, Farid sombre dans une longue dépression. Il tombe malade et son état de santé ne fera que s'aggraver jusqu'à sa mort qui survient à Beyrouth le 26 décembre 1974, à l'hôpital Al Hayek. Ses restes sont rapatriés en Égypte où il repose au Caire.