DE NOIR & DE BLANC ● une exposition avec MORELLET, DILWORTH, MOLNAR, VACOSSIN, POPET, BERTRAND, NEMOURS et KNIFER ● Oniris ● Novembre 2014
- il y a 9 ans
L'exposition de groupe des artistes de la galerie Oniris "De Noir et de Blanc" met l’accent sur les rapports étroits entre géométrie et le noir et blanc dans les créations d’artistes tels qu’ODE BERTRAND, NORMAN DILWORTH, JULIJE KNIFER, VERA MOLNAR, FRANÇOIS MORELLET, YVES POPET et MARIE-THÉRÈSE VACOSSIN.
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toutes les infos sur : http://www.galerie-oniris.fr/actus/expositions/de-noir-et-de-blanc/
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EXPOSITION : DU JEUDI 20 NOVEMBRE AU SAMEDI 06 DÉCEMBRE 2014
Galerie ONIRIS ● 38 rue d’Antrain ● 35700 Rennes
La galerie est ouverte à tous ● du mardi au samedi ● de 14h à 18h30 ● également le vendredi de 10h à midi ● rendez-vous possibles en matinée ou le lundi ● contact info au 02.99.36.46.06 ou 06.71.633.633
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L’art du noir & blanc est à son apogée quand de leur confrontation naît le trait, la forme et rend inutile l’intrusion de la couleur. On parle alors de « purisme » puisque la radicalité est extrême : l’utilisation seule du noir & blanc est le point ultime de la simplification et de la réduction de la peinture. C’est l’abstraction de l’abstraction.
De l’exécution mécanique – à travers l’emploi des mathématiques, le recours à une démarche rationnelle, ou encore une méthodologie objective de construction – seuls résident des éléments plastiques comme les lignes, les plans, et les surfaces. On se débarrasse donc du sujet et de la référence à la réalité pour ramener la peinture à l’essentiel. Mais qui dit simplification extrême dit aussi totalité : le rapport noir & blanc exprime une somme, et comme l’a dit Mies van der Rohe pour qualifier son art : « less is more » (moins c’est plus).
S’il n’est plus question que de problèmes plastiques et visuels – suscité par le langage de l’abstraction -, il ne faut pas écarter la possibilité d’une recherche spirituelle – induit par le noir & blanc-. L’espace de relations (de deux parties qui ne peuvent être envisagée l’une sans l’autre), de tensions (entre le positif et le négatif, l’ombre et la lumière, le plein et le vide…), et d’équilibres et déséquilibres (provoqués par l’interaction du noir & du blanc) suscite une certaine vibration optique en tant que le fond et la forme s’équivalent et se confondent en surface. Cette confrontation des couleurs spirituelles du noir & blanc est vue comme une grande opposition duale qui organise le monde. Il s’agit d’un art qui invite le spectateur à entrer mentalement dans l’œuvre et à exprimer sa propre idée. Le spectateur est condamné à la liberté de l’imagination.
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EXPOSITION : DU JEUDI 20 NOVEMBRE AU SAMEDI 06 DÉCEMBRE 2014
Galerie ONIRIS ● 38 rue d’Antrain ● 35700 Rennes
La galerie est ouverte à tous ● du mardi au samedi ● de 14h à 18h30 ● également le vendredi de 10h à midi ● rendez-vous possibles en matinée ou le lundi ● contact info au 02.99.36.46.06 ou 06.71.633.633
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L’art du noir & blanc est à son apogée quand de leur confrontation naît le trait, la forme et rend inutile l’intrusion de la couleur. On parle alors de « purisme » puisque la radicalité est extrême : l’utilisation seule du noir & blanc est le point ultime de la simplification et de la réduction de la peinture. C’est l’abstraction de l’abstraction.
De l’exécution mécanique – à travers l’emploi des mathématiques, le recours à une démarche rationnelle, ou encore une méthodologie objective de construction – seuls résident des éléments plastiques comme les lignes, les plans, et les surfaces. On se débarrasse donc du sujet et de la référence à la réalité pour ramener la peinture à l’essentiel. Mais qui dit simplification extrême dit aussi totalité : le rapport noir & blanc exprime une somme, et comme l’a dit Mies van der Rohe pour qualifier son art : « less is more » (moins c’est plus).
S’il n’est plus question que de problèmes plastiques et visuels – suscité par le langage de l’abstraction -, il ne faut pas écarter la possibilité d’une recherche spirituelle – induit par le noir & blanc-. L’espace de relations (de deux parties qui ne peuvent être envisagée l’une sans l’autre), de tensions (entre le positif et le négatif, l’ombre et la lumière, le plein et le vide…), et d’équilibres et déséquilibres (provoqués par l’interaction du noir & du blanc) suscite une certaine vibration optique en tant que le fond et la forme s’équivalent et se confondent en surface. Cette confrontation des couleurs spirituelles du noir & blanc est vue comme une grande opposition duale qui organise le monde. Il s’agit d’un art qui invite le spectateur à entrer mentalement dans l’œuvre et à exprimer sa propre idée. Le spectateur est condamné à la liberté de l’imagination.