Des «rafles» devant les écoles

  • il y a 17 ans
L’émotion est grande, à Paris et dans tout le pays, après l’agression policière devant une école maternelle mardi 20 mars et l’interpellation de la directrice, retenue 7 heures durant au commissariat. Sarkozy muet. Qui ne dit mot consent ?

Le Syndicat de la magistrature (SM) a dénoncé vendredi « une tentative d'intimidation intolérable à l'égard d'une enseignante qui, d'après plusieurs témoins, n'a fait que tenter de protéger ses élèves». Selon le syndicat, ces évènements «révèlent une volonté politique manifeste d'accélérer et de durcir la chasse aux sans-papiers et de disqualifier et réprimer tous les citoyens qui s'y opposent pacifiquement».

La gauche, unanime, proteste
«Cette arrestation est révoltante. On peut se demander jusqu'où ira la violence et l'absurdité de la politique ultra-répressive menée par le gouvernement? Cette directrice d'école n'a fait que son devoir en empêchant une arrestation injuste. (...). Ces pratiques rappellent les heures les plus sombres de notre histoire et elles doivent cesser», a regretté Marie-George Buffet.

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